Photo prise d'une autre petite cité templière dont je vous parlerai ultérieurement.
Elle est aussi sur le Larzac.
A l'arrière-plan la végétation, en grande partie de buis.
Notre tout petit Eriba qui nous suffit pour partir quelques jours à l'aventure et y vivre avec un certain confort. Certes, ce n'est pas le Hilton mais nous l'aimons beaucoup même si ce n'est pas un foudre de guerre question vitesse...
Mais extra pour la balade !
Un aspect désertique du Larzac où le vent règne en maître !
En dehors de la couverture végétale rase que paissent les brebis, la végétation arbustive est essentiellement composée de genévriers, de prunelliers, d'aubépines et de buis pour les zones les moins favorisées.
Sur certaines pentes, on peut trouver des buis de 5 à 6 mètres de hauteur, mais en général, il se présente sous la forme d'arbustes isolés.
Il faut savoir que :
- depuis le Moyen Age et jusqu'à nos jours sa participation active à l'économie domestique n'était pas négligeable
- sur les terrains communaux il était interdit de l'arracher mais on devait le couper pour faciliter la repousse
- sur les terrains privés sa coupe était réglementée
- haché menu sur un billot il servait de litière pour les bêtes, lesquelles, souillées, servaient d'engrais notamment pour la culture de la pomme de terre (lorsqu'elle fera son apparition en France).
- ses branches, suivant leur grosseur, servaient au chauffage du four à pain du village, à l'âtre des maisons et même à l'éclairage
- les plus grosses sections, particulièrement dans les racines, étaient utilisées par le tourneur sur bois pour faire des écuelles, plats... et, encore de nos jours, des boules de pétanque !
Etc, etc.
De quoi occuper les bergers durant les longues soirées d'hiver...
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Depuis que je sais tout cela, je ne vois plus le buis de la même façon !
Bon dimanche, bonne semaine et bizzzzz.
